Cieux de l’ouest

Parmi toutes les différences entre mon ancienne vie et la nouvelle, à l’ouest, il y a le ciel.

Notre maison est orientée Sud et cela me permet de travailler au soleil lorsque, l’après-midi, il donne directement sur les grandes fenêtres et me chauffe le dos.

Le soir, de la terrasse, on peut admirer le coucher du soleil. En hiver, lorsque les gros nuages s’enroulent les uns autour des autres, chaque crépuscule est un petit moment offert de méditation.

La nuit, comme il fait vraiment nuit noire et que nous n’avons pas d’éclairage public, nous avons une vue presque éblouissante de la voie lactée.

Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que j’ai remarqué qu’à chaque fois que je lève les yeux au ciel, mon dos se détend, mon cerveau se détourne un court instant des milliards de petites préoccupations, mes yeux accomodent vers l’infini, décrispant ainsi le nerf optique, et mon esprit se met à divaguer… quelques secondes. Et en général, une nouvelle idée a germé dans l’intervalle !