Tempus fugit
La lumière ocre de l’automne qui, le temps de ce cliché, s’est décalée d’une latte de parquet à l’autre.
L’effraction des secondes et l’obsession permanente de tous ces projets à porter.
Léo qui grandit si vite qu’il en est déjà à faire des pfffrrrrffffppppfffghh.
Noa qui a toujours grandi trop vite et qui joue à Wanted comme une pro, mais qui croit toujours à cet imposteur de Père Noël.
Et pour combattre sa fuite, savoir arrêter le temps :
Pour capturer quelques grains de lavandes éparpillés
Pour s’endormir, épuisée, contre ma pougne qui lit “Offensive” :)
Pour écrire une vraie lettre sur papier à des très vieux amis
Et pour répondre à ces 2 questions posées ce matin, alors que nous parlions du scénario du Roi Lion et du moment où il apparaît dans le ciel pour parler à son fils… “Et qu’est-ce qu’elle te dit Mireille quand elle te parle ?” et “Qu’est-ce que tu me diras à moi quand tu seras morte ?” Gloups… Coup de poignard dans le coeur. Gorge qui se serre. “Que je t’aimerai toujours et que je serai toujours là pour toi. Que je suis fière de toi et que tu es mon soleil, ma lune, ma voie lactée”. Des mots de mère bien banals en guise de rempart contre le temps… et qu’on ne comprend viscéralement que lorsqu’on est mère à son tour.
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