Irish dance
Hier soir c’était mon baptême de quadrille irlandais. Rien n’indiquait que je guincherais comme une rousse irlandaise un soir de Saint Patrick, non, rien de prémédité dans tout ça, on devait juste aller boire un pot dans un pub et écouter mon prof jouer de la flûte.
Mon prof n’était pas là, mais il y avait de la bière brune, bien sûr, et une petite formation violons / guitares / flûte / bodrhan et… un groupe de danseurs. A un moment donné il manquait quelqu’un, je n’ai pas trop réfléchi, de toute façon ça faisait une demi-heure que je me rapprochais dangereusement en battant la mesure et en frappant des mains, je me suis levée impulsivement et me voilà à faire des “Ladies’ chain”, des “home”, des “seven”, des “christmas”, etc.
Moi qui vit recluse depuis quelques mois, j’entre dans un cercle en mouvement et je crie “Yeeeeeeehhhaaaa” aux changements de côté. Tout un symbole.
Je m’interroge… Qu’y a-t-il de si particulier ici (ou dans la culture celte) pour qu’on accueille une parfaite inconnue comme moi dans son cercle comme si j’en avais toujours fait partie ? C’est quoi cette bienveillance chez les gens qu’on rencontre ici ? La parisienne que je suis a perdu ses repères.
“Tu sais compter jusqu’à trois ?” m’a simplement demandé le lead alors que je lui disais que je n’avais jamais dansé “ça”. La vie est aussi simple que ça ici : il faut savoir compter jusqu’à trois.
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