Mais dans quel état j’erre ?
J’avoue que j’ai du mal à me remettre de mes 4 jours à Paris. Quatre jours, c’est vraiment trop peu, il faudra que je revienne soit plus souvent, soit plus longtemps (et sans intoxication alimentaire). J’ai fait le plein de retrouvailles mais ce n’est pas encore assez !!
Et surtout il y a cette confusion intérieure. La simple vue de la tour Eiffel provoque chez moi des palpitations et un sourire niais. Autre pincement au coeur au moment où j’ai constaté à quel point mon ancien quartier a changé en si peu de temps (il y a une grande Récré à Beaugrenelle !).
Nostalgie de croiser des gens qui me reconnaissent et m’interpellent, ou bien font comme si je n’étais jamais partie : chez Kacem ou encore chez Ougier, ma papeterie, où l’on m’a réservé la nouvelle collection carnets – “je pensais bien que vous passeriez un jour”… tu m’étonnes, moi qui passais TOUS les jours.
Il a bien sûr fallu que je me gare en bas de la maison (j’ai même vérifié que les codes n’ont pas changé). Sauf que ce n’est plus la maison… ou bien aurais-je envie que ça soit toujours ma maison alors que j’ai changé de maison ? vous me suivez ?
Pendant quelques jours, mes deux vies se sont croisées, entremêlées pour finalement se séparer à nouveau (et j’ai horreur des séparations !!). Ce n’est qu’en revenant à Martigné, quand les phares de la voiture ont balayé la cour, que j’ai compris que ma maison c’est ici maintenant. Plus que jamais il va falloir que j’apprivoise cette très belle citation :
“Ne pleures pas parce qu’une chose est terminée, réjouis-toi qu’elle ait eu lieu”
Heureusement, certaines choses ne changent pas, merci la mairie de Paris de nous fournir ces repères rassurants. J’ai pu repartir avec un petit souvenir :)
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