Du repos

Après le détachement, le repos… et une semaine sans post. Non pas qu’il ne se soit rien passé (bien au contraire), mais juste l’envie de faire un break, m’éloigner de l’écran un peu plus que d’habitude, peut-être (enfin !) le contrecoup de ces derniers mois, comme un baby blues augmenté du house blues et du friends blues avec beaucoup de work blues par dessus aussi.

Quelqu’un qui m’est cher m’a récemment donné un exercice : ne rien faire, juste ressentir. Chercher loin loin loin qui je suis et ce qui me fait plaisir. Essayer d’être moi pour que les autres m’apprécient pour qui je suis et non pas ce que je fais. Ne rien faire donc. Je sais très bien ne rien être mais alors ne rien faire… aïe.

Je laisse donc mon esprit vagabonder pour voir où il court et pourquoi, ce petit indécis qui n’a jamais beaucoup montré le bout de son nez.
Je laisse mon corps vibrer au son des Jembés du (nouveau) cours de danse africaine de nono et je découvre les vertus méditatives des percussions. Les musiciens jouent tellement fort qu’on ne s’entend pas penser alors on est. Simplement.

Évidemment, il y a l’angoisse de perdre pied, de se dire que comme on ne fait rien on n’est plus personne. C’est justement le but de l’exercice que de prouver le contraire. Pour l’instant, j’en suis à poser les hypothèses, la démonstration n’a hélas pas encore commencé !

[Et samedi il faisait beau au point que le linge a séché dehors, que nous avons pris l’apéro dans la cabane et déjeuné sur la terrasse]