La gravité des choses légères
- Des fleurs que maman aimait tant : la lavande, la campanule, le lupin, l’ancolie, et surtout la clématite… elles sont toutes dans mon jardin.
- Des feuilles qui volent au vent : cerisier, comme ceux qui perdaient leur résine dans notre jardin à Savigny, et d’autres fruitiers que maman aurait rêvé avoir : pommiers, pêcher, poirier…
- Une poignée de terre : “la terre c’est tout ce qu’il te reste quand tu n’as plus rien”. Pendant quelques mois récemment je me suis rapprochée (de loin quand même) du “plus rien” et effectivement je me suis aussi rapprochée de la terre.
- Une poignée de mauvaises herbes, dans mes mains comme dans les siennes quand elle désherbait en fredonnant une chanson.
- Une fragrance de parfum, Anaïs Anaïs, mon premier parfum de jeune fille, offert par maman. Et tous ceux qui ont suivi, à chaque anniversaire.
- Une pincée de sel dans la soupe qui me rappelle l’anecdote qu’elle me racontait souvent : quand ma mère faisait de la soupe elle la goûtait pour vérifier qu’elle n’était pas trop chaude. Ce faisant, elle s’apercevait que ce n’était pas salé et ajoutait une pincée de sel en disant “hum c’est trop chaud”. Pendant longtemps j’ai ajouté du sel en pensant que ça faisait refroidir la soupe.
Pardon mais j’écoute Europe1 : comment surmonter la mort d’un parent. J’avais envie de témoigner mais le standard est occupé. Alors je suis venue ici.
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j’ai écouté la fin de l’émission aussi
avec sophie davant comme invitée
bisous ma karinette
chez moi aussi le jardin s’éveille
mamou