L’élan

Être mère est sans doute la chose pour laquelle on est la moins préparée au monde. C’est l’œuvre la plus incertaine d’une vie; on se jette corps et âme dans un autre être qu’on aide à grandir, qui suit sa propre voie, qui nous surprend et surpasse nos rêves les plus fous. Puis il s’éloigne, se dissocie, se sépare. Et ça fait mal.

Porter cet être, tout au long de sa vie, requiert de l’endurance, de l’inspiration, de la folie, un brin d’inconscience et… de l’élan. L’élan de l’amour.

En ce moment, j’ai l’impression d’avoir assez d’élan pour monter toutes les côtes !