Tu restes mon ami

Hier, c’est Romain Humeau qui m’a fait traverser en TGV les plaines de la Beauce, si larges et si plates qu’on y voit l’ombre des nuages.

Je l’ai écouté scander “Tu restes mon ami” à Bertrand Cantat sur ses envolées lyriques Enio-Morriconnesques cachées sur une hidden track de son album solo (cherchez pas vous ne la trouverez pas en ligne)

[audio:http://www.moving-west.com/wp-content/uploads/2010/05/13-tu-restes-mon-ami.mp3]

Tu ne perds rien pour attendre
Je t’aime et te garde
Ainsi que ton trésor enfoui
Et si les larmes coulent de source
C’est qu’elles la prennent
Aux confins de ta chère galaxie
Tu restes mon ami
Tu restes mon ami

Bien sur ici la cité s’acharne à branler nos durites
Rite de l’amnésie
Insoutenable légèreté de l¹être
Et quand les cables ont laché, on en a vu des doigts des doigts
Des doigts sur toi pointés, mais
Tu restes mon ami
Tu restes mon ami

Dussè-je commettre une monstruosité irréparable un jour, j’aimerais avoir un ami qui m’écrive ceci.


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