Impressions ferroviaires

Tôt ce matin, l’air était déjà chaud ici et j’ai eu la chance de partir alors que la rosée scintillait sur les pousses de maïs.

Direction Sèvres, un train aller bondé, un monsieur, la quarantaine bien tassée, qui sent très très fort le tabac et a mauvaise haleine assis à côté de moi. Il respire fort et en sifflant mais il n’entend pas sa propre respiration car son iphone délivre des kilodécibels de techno de mauvais goût. Petit sourire amusé / contrit / désolé sur le visage des autres voyageurs. Pas assez de batterie pour tout le voyage, je finis avec Ella & Louis en revassant devant les éoliennes de la Beauce, le nez dans mon foulard imprégné de parfum.

Au retour… Un plat de sushis et makis avalés à la va vite dans le TER Sèvres-Montparnasse à 14h, un train raté (horaires d’été), les vacanciers (déjà !) chargés de valises et d’enfants que j’envie un peu, beaucoup. Mon billet dit “Voiture 18, place selon disponibilité”. Pas de disponibilité. Un sympathique et tonitruant Robert qui cherche sa place de voiture 3 en voiture 18, tout le wagon est supportif.

Un voyage trop long, un mal de crâne ferroviaire (ta-ta-ta-toum ta-ta-ta-toum), joie immense de retrouver ma twingo et de rentrer enfin. Je sors même avant Orgères pour prendre la clé des champs.


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