Où en étions-nous ?
Dernier post : “Ce fut une journée de dur labeur”, une photo, pas le temps, pas le courage d’écrire quelques lignes, j’ai dû ramper jusqu’au lit pour m’y écrouler aussi sec ce soir là; Ce soir là et tous les autres depuis.
Les journées se suivent et ne se ressemblent pas : découvrir, organiser, photographier, communiquer, planifier, réaliser, produire, écrire, dessiner, …tout avance, lentement mais sûrement, au rythme de ma détermination. J’ai juste l’impression d’être une fourmi qui porte 100 fois son poids. Mais aussi de vivre pleinement.
Secouée par un incident récent, j’ai remis quelques priorités en place et réactivé une certaine vigilance. Vigilance au danger bien sûr, mais aussi vigilance au bonheur : surtout veiller à ne rien laisser passer sans avoir pleinement savouré notre chance d’être là, ici et maintenant, ensemble. Paradoxalement donc, dans ce tourbillon de choses à faire, je progresse dans l’apprentissage de l’instantanné. Une nouveauté pour moi.
Jeudi j’ai pris une journée de congé que j’ai savourée avec Noa, dont la maîtresse était en grève. Nous avons manifesté (pour nos retraites), trainé dans les magasins (pour nos garde-robes), mangé au Quack (pour nos bikinis) et trainé dans le jardin, tantôt au soleil, tantôt dans le hamac, tantôt dans le jet d’arrosage. Et c’était juste fantastique.
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